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Un troisième mandat pour conserver ses privilèges

L’ensemble des proches de l’actuel président de la RDC ne veulent pas de son départ. Ils sont allergiques à l’idée d’une éventuelle alternance au poste de la présidence car elle signifierait pour eux la perte de toutes sortes d’avantages : emplois, immunités, exonérations… 

Habituellement chez nous, quand on est au pouvoir ou quand on a un proche au pouvoir, tout est facile ! Pour les proches de Joseph Kabila leur crainte est de voir tous ces avantages se volatiliser avec son départ.

La fin du régime actuel signifie pour beaucoup : chômage, poursuites judiciaires, exil, etc. Certains qui ont commis des infractions graves et qui ont été graciés grâce à leur appartenance politique ou familiale, ont encore plus à craindre.

D’autres qui occupent des postes prestigieux grâce à notre président, les perdront s’il n’est pas réélu. Ils sont nombreux ceux qui se sentiront lésés par l’alternance. Tout le monde n’accuse pas le pouvoir de Kinshasa d’inertie face aux souffrances de son peuple. Tout le monde ne critique pas le gouvernement de corruption et ne s’impatiente pas de son départ.

Plus ambitieux que le président lui-même

En effet, il y a aussi ceux qui rêvent d’un royaume pour le pays de Lumumba. Ceux-là, sont les membres du gouvernement et les autres proches du pouvoir. Leur seul souci est de perpétuer leur bonheur, le confort dans lequel ils vivent grâce aux faveurs du président.

Actuellement, il n’est pas rare d’entendre un homme politique de la majorité présidentielle prêcher le droit à un troisième mandat pour le président. Ils savent bien que c’est inconstitutionnel mais peu importe. Il en va de leurs intérêts. Ils ne se soucient pas du reste ! Et ce qui est le plus étonnant, c’est qu’ils semblent plus soucieux du prolongement du mandat présidentiel que le président lui-même. Ils en parlent aisément, quand bien même le président lui-même s’abstient. Ils n’aiment ni le peuple, ni leur chef. Ils sont juste égoïstes.

Au regard de cette situation, une série de questions me viennent en tête : quelle est la place qu’occupe le peuple dans leurs pensées ? Que valent leurs intérêts face aux grandes préoccupations du peuple dont ils ne représentent même pas un millième ? Ne dit-on pas que l’amour du pays, c’est se sacrifier pour le bien des autres ? Alors cessez de sacrifier le pays pour vos propres intérêts !

 

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Les commentaires récents (1)

  1.  » Leur seul souci
    est de perpétuer leur
    bonheur, le confort dans
    lequel ils vivent grâce
    aux faveurs du
    président. » je pense que les opprimés sont nombreux que ceux qui dansent tous les jours. Si la tendance changait!