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#Cop25ÇaChauffe : des conférences qui ne servent à rien pour la planète

Lundi 2 décembre, la 25e Conférence des parties (COP25) a démarré en Espagne, à l’initiative de l’ONU. Entre-temps, la température sur la planète grimpe sans répit. Je me demande alors s’il y a encore de raison de se faire des espoirs. La question se pose, étant donné le faible niveau d’engagement des politiques : plusieurs en restent à des déclarations et des signatures. Alors je suis tenté de croire que ces rencontres ne servent à rien.

L’occasion est belle pour réfléchir sur les déboires de travaux de la COP, présentée pourtant comme une chance pour la planète. Le climat a beau être l’un d’importants sujets des débats actuels, les calculs capitalistes demeurent très dominants. L’humanité a beau y avoir cru, particulièrement depuis la COP21 tenue à Paris en 2015. Mais chemin faisant, les espoirs se sont enlisés alors que les promesses se multipliaient.

Tout porte à croire que le changement climatique s’accélère plus qu’il ne se contrôle. Aux dernières nouvelles, en effet, les émissions mondiales des gaz à effet de serre auraient augmenté de 1,5 degré Celsius en 2019. L’année est d’ailleurs dans le top 5 des plus chaudes de l’histoire.

On parle d’un « triste record battu », celui de la concentration des gaz nocifs dans notre atmosphère. Un sacrilège tant on sait que l’objectif était plutôt d’abaisser ces émissions. D’ailleurs, le « taux actuel de CO2 est le même qu’il y a 3 à 5 millions d’années ». Bref, c’est un retour à la case départ.

Que s’est-il passé ?

Les puissances capitalistes nous ont encore vendu du rêve. Ce sont elles qui tiennent l’ONU, inititiatrice de ces conférences stériles sur le climat. Je suis peut-être dur, me diriez-vous. Mais en attendant les pays les plus riches n’ont pris aucun engagement sérieux. Sauf peut-être encore certains pays qui tentent de mobiliser les autres comme la France.

Les pays dits pauvres, le cas de la RDC, doivent entretemps, payer le lourd tribut. Ils ont la mission d’entretenir brousses et forêts quand Washington ou Pékin bâtissent des usines. Et quand les arbres du bassin du Congo sont coupés, c’est encore pour l’Occident pollueur ou la Chine. Quelle hypocrisie de leur part !

Que de promesses et de fausses

Le seul avis qu’Antonio Guterres, le patron de l’ONU, partage avec moi, c’est qu’ils ont échoué. « Nos efforts ont été insuffisants », reconnaissait-il à l’ouverture de la COP 25. Un aveu de faiblesse qui aussi n’est qu’un discours minutieusement préparé.

Depuis 2015, les espoirs suscités par les conférences sur le climat ont fait signer des engagements à des Etats. Surtout les moins riches qui voyaient là arriver de grosses sommes. Mais au final, ce n’était qu’un leurre. Les financements ne sont jamais arrivés, les engagements pris n’ont pas été respectés. Au contraire, certains Etats comme les USA renoncent de façon éhontée à leurs engagements des mois seulement après la signature de l’Accord de Paris.

En vain donc, ou presque, l’ONU prétend aujourd’hui que les efforts actuels doivent être multipliés par cinq pour sauver la planète. Et par qui donc ?

Les dix prochaines années, si la terre sera toujours là, je me demande à quoi elle ressemblera. Y aura-t-il toujours des COP et aussi sans effet comme aujourd’hui ? Je m’imagine les discoureurs d’aujourd’hui en train de capituler après avoir échoué. Mais peut-être auront-ils enfin trouvé une solution et le réchauffement climatique enfin inversé.

 

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