Des déchets aux meubles de luxe, l’ingénieux travail de Elie Bigabwa

Redonner une deuxième vie aux déchets, c’est ce que font au quotidien Elie Bigabwa et son équipe au sein de l’entreprise Perfect SARL à Goma. Ils recyclent et revalorisent des déchets, en fabriquant des mobiliers. A partir de bouteilles plastiques et de pneus usés  ramassés dans des décharges, cet entrepreneur fabrique des meubles de luxes très prisés à Goma.

Toute poubelle est donc une potentielle mine de matières premières pour l’entreprise Perfect SARL. Le recyclage se fait par étapes, comme l’explique Élie Bigabwa : « A chaque étape du processus il y a de la valeur ajoutée. Nous respectons toute la chaîne de valeur du recyclage : la récupération, le tri, le traitement et la revalorisation suivie de la vente des produits issus des déchets recyclés »

Objectif : recycler tous les déchets

Comme il y a tellement de déchets à recycler dans cette ville, pour le moment, les pneus usés et les bouteilles plastiques font tourner la boîte de Elie Bigabwa. Au moyen des déchets : des motifs de décoration des tables, armoires, tiroirs, chaises de luxe, etc., sont fabriqués.

Dans le long terme, Perfect SARL veut être une entreprise de référence dans le domaine de recyclage des déchets sur le plan national et international. Dans cette optique selon Élie, « l’objectif sera de contribuer à la protection de l’environnement. Lutter contre la déforestation, le réchauffement climatique et la mauvaise gestion des déchets ». La meilleure motivation de Perfect SARL c’est la protection de l’environnement. Pour le moment, elle emploie huit personnes.

Comparée à d’autres entreprises qui naissent à Goma, l’entreprise d’Élie propose un produit qui contribue à la protection de l’environnement. Pour eux, c’est déjà une particularité. « L’environnement c’est une affaire de tous. Perfect veut éliminer le plus de déchets possible. Car pour le moment notre gouvernement n’a pas encore un mécanisme de gestion de déchets. Nous sommes appelés à leur donner une seconde chance », a-t-il conclut.