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Dialoguons pour le bien du Congo

Mon rêve n’est pas celui de Martin Luther King. Mais celui d’un avenir meilleur pour le peuple congolais, un rêve de paix.  

Ma crainte !

Depuis 1960, nous avons eu trois présidents et nous n’avons jamais connu une alternance pacifique du pouvoir ! Les présidents se succèdent une fois morts ou chassés de force.

Le premier président de la RDC, Joseph Kasavubu, arrivé au pouvoir juste après l’indépendance, a été chassé. En 1996, le feu président Mobutu a été contraint à l’exil avant de mourir loin du pays. Kabila père prit ensuite le pouvoir avant d’être lâchement assassiné. C’est en 2001 que son fils, Joseph Kabila, lui succède.

 « Dialoguons pour le bien du Congo »

Qu’attend Joseph Kabila ? Que l’histoire se répète ? La balle est dans son camps, à lui d’en décider autrement. Mais le président semble vouloir éviter le chaos. C’est pourquoi il invite toutes les parties au dialogue. Cette initiative divise les opposants et le dialogue politique demandé traîne. Pourtant, il pourrait être la clef à cette impasse politique. Dialoguons pour le bien du Congo !

Depuis janvier, la CENI répète qu’il faut 16 mois pour organiser les élections, ce qui fâche l’opposition et les militants pro-démocratiques.

L’heure est grave !

Il nous faut une solution pacifique urgente ! Car il ne fait aucun doute que le président restera en poste après son dernier mandat. Mon seul rêve est que pour une fois les Congolais n’aient pas recours aux armes et à la force pour prendre le pouvoir.

Car récemment, un des leaders de l’opposition a appelé la population à « se prendre en charge et à imposer la démocratie. » Une phrase qui, mal interprétée, peut semer une confusion totale. Beaucoup de gens ont recours aux armes et le risque est de voir naître de nouvelles rébellion.

Je rêve que le 20 décembre, la RDC reste en paix et pour toujours.  Que le processus électoral déjà entamé continu sereinement son chemin et qu’une date convenue par toutes les parties concernées soit choisie pour remplacer Joseph Kabila, sans aucune goutte de sang !

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Les commentaires récents (1)

  1. Nous voulons goutter une fois l’alternance dans notre pays, ainsi que Edem Kodjo laisse les congolais ressoudre ses desideratas, en 2001 et 2011 , il n’y a eu convocation du dialogue pourqoi cette annee