État de droit en marche, relance de l’économie, enseignement de base gratuit… C’est ainsi que le chef de l’État a voulu rappeler aux Congolais que l’histoire sous son quinquennat est en train de changer.
Dans son message à la nation, Félix Tshisekedi déclare : « Le 30 juin de chaque année est un moment légitime pour nous tous, de célébrer et de commémorer l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. C’est aussi l’occasion de revisiter le chemin que nous avons parcouru ensemble, de prendre la mesure des défis, aux plans politique, économique et social, afin d’arrêter les voies et moyen d’offrir un meilleur avenir à notre progéniture ».
Mais le début de ce message me laissait déjà perplexe, au vu de l’image que j’ai du vécu quotidien des Congolais. La phrase « meilleur avenir » est une promesse usée que les politiciens font et refont à la jeunesse congolaise.
Un changement notable ?
Dans notre pays, les façades sont souvent présentées comme des victoires. À côté de cette supposée indépendance de la RDC (pourtant enchaînée aux aides extérieures et aux importations), la gratuité de l’enseignement, grandement vantée par le gouvernement, est un autre exemple.
Si en effet, comme l’a souligné le président, plus de 2 millions d’enfants ont pu retrouver le chemin de l’école, les structures qui les ont accueillis sont délabrées, beaucoup d’enseignants ne sont pas payés et les cours sont entrecoupés par des grèves.
Même scénario sur les victoires des FARDC dans l’Est, alors que presque chaque jour, des Congolais continuent à être tués et de la pire des manière. Aucun changement notable n’a encore été signalé de ce côté-là.
Un discours creux ?
«… à 60 ans, on ne commet plus les mêmes erreurs, à 60 ans, on sort des discours creux et répétitifs… », a dit le président. Il veut réellement du bien au pays et cela se voit. Mais son discours était à l’image de celui prononcé sur « l’année de l’action » : creux et répétitif !
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