D’habitude, Docteur Mukwege se met loin des débats politiques. Mais lors de sa dernière sortie à Kinshasa, il a fini par mettre le pied dans le plat. Vous savez, quand le vase est trop plein, il finit par déborder.
La colère d’Hippocrate
Ce jour-là, le Docteur a tapé du poing sur la table. Il a déclaré en substance que: « De bonnes élections tenues dans le délai légal éviteront au pays des conflits qui engendrent des viols, des exactions, des réfugiés, etc ».
À mon avis, c’était sa manière d’exprimer sa colère d’Hippocrate. Ses scalpels, bistouris et spéculums exigent eux aussi les élections en 2016.
Ce n’est pas parce que Docteur Mukwege répare les femmes qu’il faut créer dans le pays des conditions telles qu’il ait encore trop de femmes à réparer.
Une figure de la résistance
Docteur Mukwege n’est pas n’importe qui. Il est devenu un personnage emblématique dans notre pays. Une étoile montante. Son franc parler le met désormais au rang de ceux qui donnent des insomnies au régime