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Ebola refuse de quitter la RDC, cette fois il siège à Mbandaka

Mon pays la RDC n’a pas de chance. Les malheurs s’entassent les uns sur les autres. La partie Est du pays n’en a même pas encore fini avec l’épidémie d’Ebola, voilà que Mbandaka dans la province de l’Equateur prend le relai.

Au départ, c’était des cas suspects de fièvre hémorragique constatés ces derniers jours dans la ville de Mbandaka. Ils se sont soldés par la mort de quatre personnes. Après examen à l’INRB d’échantillons prélevés sur les malades, le ministre de la Santé Eteni Longondo a confirmé qu’il s’agit bel et bien d’une nouvelle épidémie d’Ebola en RDC. La province de l’Equateur avait déjà connu une autre épidémie d’Ebola en 2018.

Du coup, je me demande si la République démocratique du Congo ne porte pas sur elle un mauvais sort. Un signe indien qui le poursuit et lui attire catastrophes, guerres, épidémies et autres malchances.

Un seul pays, plusieurs ennemis

Le pays doit désormais combattre sur trois ou quatre fronts : Ebola dans l’Est, Ebola dans le Nord et le coronavirus dans huit provinces. À cela s’ajoutent les groupes armés (ADF, Mai-Mai, etc.). Je ne parle pas d’autres épidémies considérées comme mineures mais qui sont toujours présentes et meurtrières dans notre pays. C’est le cas de la rougeôle et du choléra. Ma plus grande crainte est que toutes ces épidémies ne soient hors de contrôle et n’affectent un plus grand nombre de compatriotes.

J’exhorte donc mes frères et sœurs du Grand Equateur de faciliter le travail de la riposte, en se faisant dépister et en respectant les mesures d’hygiène. Mon vœu est que cette nouvelle épidémie d’Ebola ne s’installe pas dans la durée. Le gouvernement et les partenaires doivent faire un effort d’éradiquer rapidement ces maladies une fois pour toutes. Il sera difficile de mieux se consacrer au redressement de l’économie de notre pays tant qu’on sera occupé à gérer les inondations, les guerres et les épidémies.

Attention aux viandes de brousse

Il a été prouvé que certains mammifères de forêt peuvent transmettre le virus d’Ebola. C’est le cas des chauves-souris par exemple. La province de l’Equateur est entourée de forêt. Dans le contexte d’Ebola, les experts déconseillent la consommation des viandes de brousse, mais aussi d’animaux trouvés morts dans la forêt. Je pense qu’il faut en tenir compte. Parfois, un simple changement de régime alimentaire peut sauver des vies. Levons-nous tous ensemble pour combattre ces épidémies qui retardent l’avancement de notre pays.

 

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