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Election de Donald Trump : des leçons à retenir pour les politiciens congolais 

Au terme d’une campagne politique pleine de déclarations chocs et d’affrontements, les élections américaines viennent de s’achever sous le regard béant du monde entier. 

Rivés sur nos écrans, nous étions tous concentrés, comme si nous attendions les résultats de nos élections. Ce scrutin – le résultat aussi surprenant soit-il – permettra peut-être à notre classe politique de tirer quelques enseignements utiles. En démocratie, c’est le peuple qui décide et non les médias. Alors ne vous fiez pas aux sondages.

Boucan médiatique et sondages approximatifs 

Les médias ne cessaient de « diaboliser » le candidat Trump se basant sur ses propos choquants. Les sondages l’annonçaient perdant depuis le début. Loin des médias, encore plus loin des sondages, le peuple américain a pourtant fait son choix : Donald Trump. C’est désormais lui le 45ème président américain.

Faire un choix politique n’est pas l’apanage du peuple américain. Nous, les Congolais, savons aussi le faire et nous en avons bien soif, très soif même. Que nos élections soient organisées en 2016 ou 2018, nous avons aussi  hâte de choisir notre « Trump », loin du boucan médiatique et des sondages inutiles qu’affectionnent les occidentaux.

Reconnaître sa défaite

Acceptant sa défaite et pour féliciter Donald Trump, Hillary Clinton qui est membre du parti démocrate au pouvoir, tweet à propos : « J’ai félicité Donald Trump et lui ai offert de travailler avec lui au nom de notre pays ». Leurs échanges virulents tout au long de la campagne auraient pu laisser penser qu’ils ne pourraient jamais cohabiter. Qui aurait pu les imaginer ensembles, se félicitant et reconnaissant, l’un comme l’autre, la force de l’adversaire ?  Ces américains nous ont donné une vraie claque démocratique. Car ça, nous ne l’avons jamais vécu au Congo. De 2006 à 2011, les élections se sont toujours clôturées par des affrontements. Et pas par des affrontements d’opinions comme dans les élections américaines, mais par des tirs à balles réelles. Chers dirigeants, prenez exemple, et donnez-nous la paix quand viendra l’heure du scrutin.  

Il faut aussi savoir partir à la fin de son mandat

Ayant concocté beaucoup de reformes durant son mandat, le président en place aux USA, Barack Obama, est une source d’inspiration que ferez bien d’imiter certains de nos dirigeants. Arrivé à la fin de son deuxième mandat constitutionnel, il s’est contenté de battre campagne pour la candidate désignée par son parti pour lui succéder. Pour confirmer sa nature de démocrate, il prévoit même une rencontre avec l’heureux gagnant, qu’il n’a pourtant cessé de dénigrer tout au long de la campagne. Comme l’a dit le président Kabila en 2001 « le pouvoir use, il faut savoir le quitter… »

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Les commentaires récents (2)

  1. Le Congo est encore loin du développement polique mais c qui est vrai notre cher kabila ne sera plus président le 20 décembre