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Le Congo à la « Une » après la mort de Mohamed Ali

« Nous bâtirons un pays plus beau qu’avant, dans la paix », cette phrase, nous la chantons dans notre cher hymne national, le « débout congolais ». Malheureusement, depuis que nous nous approchons des élections, lorsqu’on parle du Congo dans les médias, c’est toujours pour des situations et circonstances qui laissent à désirer. Si ce ne sont pas les morts de Béni, c’est les manœuvres politiciennes pour arriver à des fins mesquines, les épidémies et la misère, comme si nous vivions en enfer.

Les décès des célébrités

Comme ça avait été avec le cas de Papa Wemba, « Heureusement », pour ne pas dire malheureusement, Mohamed Ali est aussi mort. Subitement, sur twitter, le Hastag « #Kinshasa et #Alibomaye » apparaissent. Les  médias tant nationaux qu’internationaux parlent enfin du Congo et du combat du siècle organisé à Kinshasa, « Rumble in the jungle ». Les Congolais sont enfin fiers du pays. Photos par ici, citations par-là, notre pays est positivement cité.

Mais doit-on toujours attendre la mort d’une célébrité pour que notre pays fasse bon écho ? N’y-a-t-il que les célébrités qui contribuent au bien du Congo. Nous nous devons d’agir autrement, nous devons imaginer le Congo autrement. « Chaque jour nous travaillons, nous innovons, nous nous battons pour notre jeune démocratie… il faut que nous en fassions la promotion nous-mêmes », dit Mona Héritier, jeune citoyen congolais.

Un pays plus beau qu’avant 

Il ne suffit pas de chanter « un pays plus beau qu’avant », pour qu’il ait fière allure; encore moins de scander « débout congolais », pour que nous nous soulevions. Les mots, lorsqu’ils ne sont pas suivis d’actes n’ont aucune portée. Si nous voulons avoir un « serment de liberté » à léguer alors travaillons-y.

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