A Lubumbashi, trouver une offre d’emploi est devenu un fait rarissime. C’est aussi ça la RDC. Il est difficile de savoir à quelle occasion les entreprises publiques et privées recrutent.
Vous avez de la chance si vous pouvez trouver un emploi à Lubumbashi. Beaucoup cherchent, se découragent et abandonnent.
L’épineuse question est : pourquoi les appels d’offres ne se font plus voir ? La vérité est que les recrutements existent, mais en très petit nombre, et tout se fait en secret. Il vous faut une recommandation pour être sélectionné. L’État congolais lui-même censé être premier pourvoyeur d’emplois, n’en a plus créé assez depuis des décennies. En plus, beaucoup de travailleurs se sont vus renvoyer en congé technique.
D’autres entreprises ont carrément adopté le système de ne travailler qu’avec des journaliers, c’est-à-dire des gens sans contrat de travail. Cela leur permet de réduire les charges salariales, mais c’est une pratique qui détruit les emplois stables.
Fonction publique, un panier à crabes
Dans la fonction publique, on voit des jeunes en train de travailler à la mairie et dans différentes divisions. On se demande à quelle occasion ils ont été embauchés. Où est-ce qu’ils ont passé le test d’embauche ? Ou alors quand est-ce qu’ils ont été nommés par décret ministériel ou autre ? Rien de tout cela. Ils ont simplement été recommandés par des autorités, ou pour le compte des quotas de partis politiques. Le plus grave est que ce genre d’embauches négligent le facteur qualification et compétence. Voilà à quoi ressemble la fonction publique congolaise. Triste réalité qui décourage beaucoup de jeunes, poussant certains à quitter parfois le pays.
Le jeune Lushois Nathan Kas ne s’attendait pas à rester au chômage après ses brillantes études d’ingénieur civil. Déçu à maintes reprises lors de soi-disant offres d’emploi, il a opté pour le départ à l’étranger. Comme lui, des milliers d’autres cerveaux congolais sont partis en Afrique australe, en Europe, aux Etats-Unis, faute de trouver un emploi dans leur propre pays.
C Déplorable.,..
Il nous faut éduquer et former nos jeunes à être véritablement des créateurs et pas seulement des quémandeurs ou des personnes qui se résignent à leur sort… Courage… Nous croyons en une RDCongo meilleure…
je vous remercies pour la sensibilisation des jeunes. c’est un acte de leader
En tant que blogueurs, croyez-vous que cette activité peut servir d’emploi en Rdc
Je besoin