Souvent, les jeunes qui subissent le harcèlement sexuel dans nos universités ne savent à qui se confier. C’est une des raisons qui poussent certains étudiants à abandonner leurs études. Alors, pourquoi ne pas créer des lieux d’écoute pour les victimes ? Cela permettrait d’attirer l’attention sur des cas concrets et de sauver les études des victimes.
Le harcèlement sexuel est un mal sur lequel règne la loi du silence dans de nombreux établissements d’enseignement supérieur et universitaire. Les victimes d’abus sexuel ont peur de représailles.
L’importance des cellules d’écoute
Il n’existe pas de mécanismes d’accompagnement de ceux qui prennent le courage de dénoncer le harcèlement aux autorités académiques. Faute de pareilles structures, se taire s’impose à ceux qui ne savent quoi faire ni à qui se fier. Je pense que pour prévenir le harcèlement sexuel physique ou verbal, il vaut mieux sensibiliser les étudiant(e)s. Savoir qu’il existe un dispositif, une cellule d’écoute, peut apaiser les victimes et les encourager à ne pas abandonner leurs études. Ces cellules auront pour mission d’orienter et d’encadrer les jeunes.
Une cellule d’écoute, pourquoi faire ?
La question c’est toujours : comment parler de harcèlement quand on a peur des représailles ? L’Université de Lubumbashi où je me suis rendu, comme dans d’autres établissements publics et privés, les étudiants ne sont pas à l’abri d’enseignants prédateurs sexuels. Dans cette université, chaque étudiant peut saisir le conseiller juridique de l’institution lorsqu’il a un problème. Ce conseiller est vu comme l’oeil du rectorat pour les problèmes de l’université, en interne. Mais il est aussi le pont entre l’université et les étudiants.
De cette façon, le dialogue peut s’installer. Des étudiants peuvent lui parler à cœur ouvert, et espérer des solutions concrètes. Puisque les plaintes arrivent directement au sommet. Seulement voilà, le conseiller juridique a plusieurs préoccupations qui ne rentrent pas vraiment dans la mission d’une cellule d’écoute. Celle-ci peut intégrer des aspects psychologiques d’accompagnement. En même temps, elle peut formuler des recommandations aux autorités pour faire respecter de bonnes pratiques dans les universités.
Conseil, mes chères étudiantes devant de telle situation, ne fermez pas vos bouches parce que le harcèlement n’est pas une bonne chose. Mon père spirituel me dit toujours, une bouche fermée est une destinée fermée.dénoncée pour sauver ton avenir pour éviter problème psychologique. Merci HABARI RDC