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RDC : panique après l’annonce des mesures contre le covid-19

En moins de 12 heures, l’annonce des mesures du  gouvernement contre l’épidémie de covid-19 en RDC a produit ses premiers effets. Une panique généralisée dans plusieurs provinces. 

La RDC est passée, en effet, d’un cas unique de coronavirus à 4 dans moins d’une semaine. Puis, les chiffres ont explosé : 7 cas d’abord, jusqu’à la mi-journée de mercredi, puis 14 dans la soirée du même jour. De quoi justifier les mesures du chef de l’Etat et que beaucoup de Congolais n’ont jamais vécues de toute leur vie. Les écoles et universités sont fermées jusqu’à nouvel ordre. En même temps, les mouvements des populations sur le territoire national sont soumis à de stricts contrôles pour éviter la propagation incontrôlée de la maladie.

Les frontières nationales restent fermées aux pays à coronavirus ou de transit alors que les rassemblements de plus de 20 personnes sont interdits. Pas de restaurant, pas de débit de boisson, ni de deuils qui réunissent des dizaines de personnes. Les activités sportives sont aussi suspendues.

Panique à Lubumbashi et flambée des prix des aliments

Ainsi, jeudi 19 mars dès le réveil, à Lubumbashi, les prix des aliments qui avaient déjà commencé à galoper le soir, se sont affolés. Un sac de farine de maïs de 25 Kg, aliment de base pour plusieurs habitants, est passé de près de 20 à 50, voire 60 dollars.

Les supermarchés ont été pris d’assaut par de nombreux acheteurs. On pouvait les voir au centre-ville, qui avec son panier, qui en train de chercher où garer son véhicule pour entrer dans les magasins. Gels alcoolisés, riz, beurre, aliments frais, sacs de farine… Et peu importe les prix ! L’ambiance fait flipper plusieurs.

Mourir de faim ou de Coronavirus ?

À Kinshasa, d’où est partie la décision du gouvernement de réduire les mouvements des populations pour contenir l’épidémie, la même ambiance a été constatée depuis le matin. Les grands marchés ont ouvert, les supermarchés aussi. Ceux qui ont de l’argent ont couru pour payer des provisions. Mais pour les petites bourses, la peur était lisible sur plusieurs visages. L’humour kinois était aussi au rendez-vous car certains, nez et bouches couverts de masques, sont sortis « se débrouiller », bravant souvent des limitations.

Le plus dur pour de nombreux Kinois lambda, comme les Lushois d’ailleurs, c’est d’imaginer que durant 30 jours, ils ne sauront pas se « débrouiller ». Cela veut dire en clair qu’ils ne pourront pas sortir chaque jour de la maison pour exercer un petit travail afin de survivre. Bien plus, si les pays voisins d’où arrivent certains aliments ferment leurs frontières, beaucoup de Congolais craignent de mourir de faim plutôt que de coronavirus.

 

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Les commentaires récents (8)

  1. Devant le rouleau compresseur du coronavirus, c’est par une prose, dans la plus pure traduction slam que je me suis dit de hausser le ton contre la pandémie.
    Je suis celle qui viens de marqué l’histoire de la planète terre
    Lorsque je prend la parole , même le silence se taît
    J’ai infligé la tristesse au cinq continents du monde dans trois mois
    Je viens de faire une marque indélébile à l’humanité avec émoi.
    Découverte vers les années deux mille dix-neuf dans un marché de Wuhan.
    je suis celle qui met des villes à genoux et des pays en cumulant.
    La responsable de plus de huit mille décès vers les mois de décembre et mars.
    Je suis celle qui crée la tristesse, la terreur dans les pensées dans toute les palaces
    Je suis la gêne respiratoire qui annonce la mort, la toux qui vide le souffle du corps.
    Je m’attaque à tout, à n’importe qui même au terminator
    Les noirs comme les blancs, les pauvres comme les riches, peu importe ton or
    Je suis transmise au travers les gouttelettes respiratoires générées quand un infecté tousse ou éternue,
    par contact personnel étroit prolongé avec un individu en hygiène têtue,
    par contact avec des surfaces infectées,
    suivi du contact de la main avec la bouche, le nez ou les yeux avant les mains lavées
    Je me manifeste par la fièvre,fatigue, les courbatures, les maux de tête et la gêne respiratoire
    Je suis anéantie et maîtrisée par le lavement régulier des mains grattoires

    Le non contact avec les personnes aux symptômes grippaux
    Et surtout quand l’humain ne sort pas de son domicile pour les amicaux
    Mais qui suis-je en réalité ?
    Je suis cette terrible et dangereuse
    La redoutable et monstrueuse maladie appelée Covid-19
    Pour certains je suis imaginaire, créé par le Ministre de la santé pour être dépanneur
    Et mon existence n’a jamais été réelle en RDC les pays de craneur
    Pour les autres, je prends de l’ampleur et j’ai rencontre les déshonneurs.

    Et j’emmène l’humain au détritus JE SUIS LE NOUVEAU CORONAVIRUS !!

  2. Tout ceci est dû est l’incompétence de l’autorité qui a attendue à ce que la maladie puisse se propager pour enfin prendre des mesures

    1. N’ayez pas peur
      Respecter juste ce que nos autorités nous demandes d’observer comme mesures barrières

  3. Il faut arriver à anticiper divers aspects socio-économiques pour prévenir les conséquences néfastes.