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Rencontres et Profils : Le défis des nouveaux majeurs face au processus électoral

 

« L’enrôlement me permet de me sentir citoyen congolais et d’être utile à mon pays » !

Condition indispensable pour la tenue des élections, l’enrôlement des nouveaux majeurs constitue également l’une des pommes de discorde qui divise la classe politique congolaise. Après plusieurs mois de report, l’enregistrement sur le fichier électoral des jeunes ayant atteint l’âge de la majorité a effectivement démarré. Au grand bonheur de millions de jeunes congolais qui se verront délivrer leur carte d’électeur devant également servir de carte nationale d’identité. Dans cette édition de « Rencontres et Profils », quatre nouveaux majeurs de la ville de Mbuji Mayi partagent avec nous leur enthousiasme et la contribution qu’ils comptent apporter pour  la réussite du processus électoral dans leur pays.

Cette édition de R&P est présentée Frédéric Kalombo de Radio Fraternité à Mbuji Mayi, une de nos radios partenaires en RDC.

En voici quelques extraits :

Frédéric Kalombo : Jannick, en tant que nouveau majeur, quel est le sentiment qui t’anime ?

Jannick Nsunzu : C’est à la fois les sentiments de joie et de peur. Le vote c’est un droit et selon la Constitution, le gouvernement devrait tout faire pour garantir la bonne marche du processus démocratique. C’est-à-dire que les enrôlements devraient être un processus régulier et  permanent. C’est un moment que les nouveaux majeurs attendent avec beaucoup de joie, parce que pour la première fois de leur vie ils pourront prendre part à l’élection de leurs dirigeants. Mais j’ai aussi peur par rapport à la tournure que prennent les choses, qu’on se retrouve dans des difficultés à ne point en finir.

Frédéric Kalombo : Prince, as-tu peur de ne pouvoir pas être enrôlé ?

Prince Nando : Personnellement je n’ai pas peur. J’estime que le gouvernement en place est un gouvernement responsable qui saura mettre les bouchées doubles pour que les choses se passent correctement.

Frédéric Kalombo : Quelle contribution un nouveau majeur peut-il apporter à la réussite du processus électoral ?

Marc Ciama : Ce que moi je peux apporter, c’est d’abord de sensibiliser les compatriotes qui ont atteint l’âge de la majorité pour aller se  faire enrôler. Je dois aussi attirer l’attention du gouvernement sur le fait que l’enrôlement n’est pas un cadeau qu’il nous fait, mais que c’est notre droit que nous devons exercer le plus vite possible. Donc il doit tout mettre en œuvre afin que nous nous sentions des citoyens à part entière, soucieux de participer à la bonne marche de la démocratie dans le pays.

Toutes les semaines, #RProfils donne la parole aux jeunes et aborde des sujets qui font bouger l’Afrique. N’hésitez pas à télécharger les éditions afin de les réécouter ou de les diffuser sur vos ondes.

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