Alors que certains habitants fuient la région de Beni à cause des rebelles ougandais ADF et des groupes Maï-Maï, une jeune fille de 27 ans lutte à sa manière pour redynamiser la vie à Beni. Son nom : Roselyne Mbiya. Avec son entreprise Roselyne Mbiya design (RMD), elle habille aux couleurs africaines les habitants de Beni et des environs. Elle offre des services de nettoyage, de plomberie et investit aussi dans l’agriculture.
« Que la vie revienne à Beni ! » s’exclame toujours l’entrepreneuse Roselyne Mbiya. Actuellement, cette fille est la styliste et l’esthéticienne la plus connue de la ville de Beni. Pourtant elle a fait des études d’économie. Depuis l’université, elle rêvait de créer sa propre maison de mode. Mais après avoir réalisé que beaucoup de ses congénères préféraient quitter la ville de Beni, Roselyne Mbiya a étendu ses activités à plusieurs autres domaines « pour rendre plus douce et plus attrayante » la vie à Beni comme elle aime bien le dire. En dehors de son métier de styliste et de modéliste, elle s’est lancée dans l’offre de services de construction, de gardiennage, de nettoyage, mais aussi dans l’agro-pastoral.
Employer les jeunes pour les retenir à Beni
Elle emploie près de 30 jeunes dans cette ville où l’accès à l’emploi, comme dans toute la République démocratique du Congo, est un défi. Ses employés, issus des domaines variés, permettent à RMD de mener à bien les tâches de décoration des maisons ou des salles de réception pour des mariages, mais également le service traiteur ou encore la construction.
Roselyne Mbiya profite aussi de sa renommée pour trouver du travail aux jeunes qui n’ont pas fait de grandes études et qui peuvent travailler comme hommes ou femmes de ménage, baby-sitter ou hôtesse. Plusieurs dizaines de jeunes ont été ainsi casés grâce à RMD. Ils ne peuvent donc plus abandonner la ville de Beni. « Les 27 experts employés de RMD sont toujours disponibles pour offrir de temps en temps des formations aux novices. C’est aussi une des missions de mon entreprise », confie-t-elle.
Beni et son régime alimentaire d’antan
Les tueurs de Beni opéraient souvent depuis les champs en périphérie de la ville. Ils obligeaient ainsi les agriculteurs à abandonner leurs plantations. Conséquence : le régime alimentaire a dû changer dans cette ville où bananes plantains et haricots étaient parmi les plats préférés et facilement accessibles. Roselyne a acheté plusieurs terres où elle cultive le cacao, le manioc, les bananiers, etc. Elle revend aussi au marché de Beni des poissons frais issus de son propre étang piscicole.
Cette fille, qui a démarré ses activités grâce au soutien de sa famille, dit rêver de réaliser bien d’autres choses au fur et à mesure qu’elle en trouvera les moyens. « Nous pouvons rendre à Beni son ancienne image, celle d’une ville accueillante et cosmopolite, celle du grenier agricole qui nourrit ses habitants et ses visiteurs, nous pouvons redonner sa couleur à la ville de Beni », espère Roselyne Mbiya.
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Courage et baisses pas les bras!!!!
Merci pour l’initiative grande dame , grâce a ton existence sur terre déjà 30 jeunes filles ont trouvé de l’emploi.Sois bénie pour la grande mission que tu accomplis sur terre.Proud of you et merci Laety pour l’article
Deb oko sis’ango
vraiment encourageant !
Pleins de succès à #Roselyne
Et mes félicitations à #Leatitia
Cependant comme le CT l’a dit plus haut, il serait bon de veiller en ce que l’article ne soit pas superficiel …
Une fois de plus, COURAGE!
Super!,
Proud of you my Sis Rosa Mbiya.
All the Best to RMD, you have our full supports any time is needed!
Congratulations again and again….
bon courage la fille mbiye