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Samy Badibanga veut rester Premier ministre malgré l’accord du 31 décembre

Il disait qu’il était de l’UDPS, mais ses actes prouvent le contraire. En effet, lors de la nomination de Samy Badibanga au poste de Premier ministre, de nombreuses questions s’étaient posées sur son appartenance politique. Est-il de l’UDPS-Tshisekedi ? A-t-il créé son propre parti politique ? S’est-il converti au kabilisme ? Aujourd’hui, les choses s’éclaircissent.

Pour la majorité présidentielle, Samy Badibanga est bel et bien de l’UDPS-Tshisekedi, car il était élu député sur la liste de ce parti. Faux, rétorque la 10e rue Limete en disant que le parti du vieil opposant Étienne Tshisekedi n’a pas de députés à l’Assemblée nationale.

Les masques tombent

Aujourd’hui, il ne fait aucun doute que Samy Badibanga n’est plus de l’UDPS- Tshisekedi. La preuve en est qu’il refuse de signer l’accord du 31 décembre, accord pourtant soutenu à 100% par la même UDPS-Tshisekedi dont il prétendait être membre. Comment donc peut-on appartenir à un parti et en rejeter la ligne de conduite ? La vérité est que Samy Badibanga appartient à la plateforme politique  IPDD (Initiative panafricaine pour la défense de la démocratie).

Aujourd’hui, en refusant de signer l’accord du 31 décembre, Samy Badibanga démontre qu’il ne cherche rien d’autre qu’à conserver son poste de Premier ministre. Ironie du sort, alors que lui-même s’est empressé de remplacer Matata Mponyo, aujourd’hui à son tour, il ne veut pas être remplacé par une personnalité du Rassemblement de l’opposition. Nul doute que la seule motivation de Samy Badibanga est de préserver son intérêt personnel en lieu et place de l’intérêt de la nation.

Il faut démissionner

Le gouvernement issu du dialogue d’Edem Kodjo n’est pas crédible et ne jouit d’aucune confiance de la population. Si Samy Badibanga est véritablement un démocrate soucieux de la paix pour son pays, il doit remettre sa démission au chef de l’État et attendre son successeur. Matata Mponyo l’a fait sportivement, alors qu’il est de la majorité. S’entêter comme le fait Samy Badibanga n’est que peine perdue. D’ailleurs, l’actuel Premier ministre détient la nationalité belge. On se demande s’il aurait affiché le même comportement en Belgique. Quoi de plus ridicule pour lui que d’opposer une résistance à cet accord de la CENCO soutenu par toute la population et la communauté internationale !

Samy Badibanga n’est pas le seul à s’entêter dans son gouvernement. Plusieurs de ses ministres refusent eux aussi de signer l’accord du 31 décembre. C’est entre autre le cas des ministres Jean-Lucien Busa, José Makila et Azarias Ruberwa qui de manière éhontée ont décidé de s’accrocher à leurs postes.

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Les commentaires récents (4)

  1. Bonne réflexion de montrer aux populations ce qui se passe et ce qui s’est passé. Pour connaitre l’évolution des choses. Je partage cette réflexion.