Le prix baptisé « Matata Ponyo », du nom du premier ministre, créé par l’UNPC (Union Nationale de la Presse du Congo), récompense les responsables étatiques faisant preuve de « bonne gouvernance ». Un prix qui ne semble pas convaincre le milieu de la presse congolaise, encore moins les twittos. Matata Ponyo incarne-t-il l’image de la bonne gouvernance en RDC ?
Le tour des medias online.
Pour Jean-Marie Kassamba, responsable de télé 50 et cadre de l’UNPC, le premier ministre mérite ce prix car, selon lui, « il est l’homme de la trilogie (humilité, efficacité et loyauté)…», dit-il sur son site internet. Pour le journal online 7sur7.cd, « l’actuel locataire de l’avenue Roi Baudouin, Augustin Matata Ponyo, fera longtemps parler de lui-même après son départ de la tête de l’Exécutif national. Ses réalisations, sa discipline personnelle parlent pour lui ». Pas besoin d’une longue littérature pour retracer l’héritage laissé par le Premier ministre Matata.
Africa News.cd se contente de tweeter à propos des discordes à ce sujet, au sein même de l’organisation de presse responsable de ce prix, l’UNPC.
Pour son éditeur en Chef, Achille Kadima, « sous la direction de ce premier ministre atypique, la RDC est devenue le pays le plus pauvre de la terre. Son dernier budget réserve à chaque Congolais 70 dollars pour toute l’année 2017. Transco, Congo Airways et Bukangalonzo, ses œuvres, sont presqu’en faillites. Il a lancé la bancarisation de la paie mais a épargné la primature. Le pays a renoué avec la pratique de la planche à billets et avec l’inflation. C’est tout sauf de la bonne gouvernance », raconte-t-il sur son site. Il y a effectivement de quoi s’étonner sur ce prix au regard des vérités citées ici.
Sur Facebook, pour Didi Mitovelli, pseudo utilisé par un célèbre journaliste du pays, « Matata a été entre incapable et incompétent dans l’octroi des moyens à la CENI; sous son mandat, les conditions de travail du journaliste se sont sensiblement détériorées au sein d’une administration pantouflarde ! Ce gouvernement n’a jamais subventionné les médias… Et vous célébrez un tel personnage chahuté… », s’étonne-t-il.
Quoiqu’il en soit, préparant son proche départ de la primature, le bilan de Matata Mponyo laisse plus d’interrogation qu’il ne produit d’éloges. Avons-nous vraiment la même définition de l’expression « bonne gouvernance » que nos gouvernants ?
Le voeux de la bonne gouvernance doit s’apprecier à la basse société et non la société de la richesse. Il ne savent quel coup on reçoit
Seul l’homme à la réception perçoit le manquement de bon sens car elle prend du temps pour analyser la trajectoire
Nous remercions pour cette gouvernance de Augustin Matata Ponyo a son mandant qu’il a gouverne en RDC, mais chose etonante la RDC blesse une faiblesse aux agents de securite pour assure une meilleure securite exaucive, la RDC faisant volonterement aux agents de l’Etat pour ceux qui sont non mecanise manque d’esprit pour l’augmentation de numero matricule, payement insatisfait, manque de securite toute l’immanse, manque de securite sociale, bonne vie, alimentation, les immeubles, Nous prions a l’Etat congolaise d’avoir augmente les numeros matricule pour assure une vie seine aux agents non mecanise avec la securite meilleure satisfait en RDC. surtout la DGM, ANR,PNC. merci pour la comprehension, jacques/RDC
Vs palez seulement de l’inflation monaitaire,l’incapacité d’octroi des moyen à la ceni,l’échec de la bacarisation … À tout cela s’ajoute la vrai insécurité jamais vécu au monde celle de transformer le pays en boucherie pdt une grande période à l’est de la république (Lubero-Beni-Ituri). NS en avons assez…