Décidément, la RDC ne sortira pas de si tôt de ses crises intestines. Pourtant, on dirait que les protagonistes politiques savent ce qu’il faut pour délivrer le pays, mais personne ne veut rien faire qui ne lui profite à lui seul. Revue de presse de Fidèle Bwirhonde.
L’annonce d’une éventuelle « union sacrée de la nation » remet à la surface des hypocrisies qui font croire que le peuple congolais est aimé de ses dirigeants. C’est ce que révèlent les informations parues récemment dans les médias en RDC.
Des révélations fantaisistes ?
A peine Félix Tshisekedi venait-il d’annoncer des consultations pour l’union des forces politiques, des révélations sur l’accord Kabila-Tshisekedi n’ont pas tardé à inonder la toile. Sur 7sur7.cd on pouvait lire « en 7 points » qui seraient le contenu de l’accord entre Kabila et son successeur.
Mais déjà, des questions émergent. Pourquoi tous les témoins cités sont du clan Kabila ? Et pourquoi tout semble en faveur de ce dernier ? Déjà en 2019, des éléments associés à cet accord fuitaient. Le site d’information Matininfos.net parlait alors de quatre principaux points.
Tout cela ferait redouter un possible divorce entre Kabila et Tshisekedi qui s’entretient dans tous les camps. Cette heure du divorce a-t-elle sonné ?, c’est l’interrogation des confrères de Jeuneafrique.com.
Mobilisation dans tous les camps politiques
La démarche d’engager des consultations semble ragaillardir les forces favorables au président Tshisekedi. C’est l’espoir de refonder la gouvernance en RDC et établir véritablement cet Etat de droit tant chanté. Mais dans le camp du FCC de Joseph Kabila, c’est déjà l’heure des tractations, autant qu’à Lamuka, note la radiookapi.net. Ce média onusien rapporte que « dans les états-majors politiques, les réunions se multiplient afin de peaufiner la stratégie de repositionnement… ».
Entre-temps, Joseph Kabila prépare l’offensive, pointe Jeune Afrique qui note que « la coalition de l’ancien président continue d’ajuster sa stratégie en amont des consultations politiques annoncées le 23 octobre par Félix Tshisekedi ».
Résister plutôt que combattre, la stratégie de Kabila
Pendant que les partisans de tous les camps affûtent leurs armes, les leaders politiques pensent à des stratégies. Au FCC de Kabila, on prépare la résistance, rapporte le site congolais Politico.cd. « Je veux vous recommander de ne pas parler de guerre, mais de résistance, parce que la résistance est un droit », a déclaré le patron du FCC.
Partout, le vœu de la société civile serait « que ces consultations aboutissent sur des solutions concrètes pour la population congolaise », rapporte Actualite.cd.
Les agitations sont observées dans tous les sens, les menaces et les mises en garde aussi. Mais à ce jour, personne ne peut dire ce que sera réellement la configuration politique de la RDC d’ici fin 2020.
ns peuples,n’avons pas peur de fcc.car personne peu diriger un pays sans consentement des souverains premiers
Non l’Assemblée nationale n’est pas nécessaire car ne travaille pas pour l’intérêt de la nation,et dans le province il faut changer plutôt le gouverneur qui ne font rien comme à Mongala il y même une route depuis on avait installé gouverneur seulement de conflit avec son Vice c’est pitié il collabore avec les députés pour donner motion a ce dernier c’est injuste
Depuis le régime de Mobutu je