« Nous continuons à dénoncer un procès politique, un acharnement », criait à Lubumbashi un partisan de l’Union pour la nation congolaise (UNC) le parti de Vital Kamerhe, le vendredi 7 août. C’était au cours d’une marche de soutien décrétée par ce parti sur toute l’étendue de la République.
« La base de l’UNC fait pression dans la rue », titre La Prospérité. Le média explique qu’au sein du parti politique dont Vital Kamerhe est le président, on continue à croire que la détention du directeur de cabinet du président Tshisekedi est injuste.
Un complot ?
Selon Maître Kabengele, un des avocats de Vital Kamerhe, dans des propos rapportés par linterview.cd, la situation dans laquelle se trouve son client ne respecte pas le droit congolais. « La privation de liberté dont notre client est victime ne repose pas sur des règles de droit. Nous allons en tirer les conséquences de droit à certaines instances internationales, parce qu’au niveau national la Cour de cassation s’est déclarée incompétente pour connaitre l’appel formulé par notre client », indique le média en ligne.
Pour les militants de l’UNC, écrit Actualite.cd, « la détention de Vital Kamerhe est un règlement de compte et son procès a été vide et politique ». Le média rapporte les propos d’Eddhy Tshipeng Nawej, président interfédéral de l’UNC dans la région du Katanga. Il déclare : « Nous continuons à dénoncer un procès politique, un acharnement contre Vital Kamerhe, notre président national. Il s’agit d’une condamnation dans un dossier vide. L’Etat de droit, c’est d’abord la justice, et la justice c’est lorsque quelqu’un est condamné pour des faits avérés. Dans le cadre du présent procès de notre leader, nous avons constaté qu’il n’y a eu aucune preuve contre lui. Puisque détenu injustement, nous exigeons sa libération. »
Kamerhe l’optimiste
Malgré les refus de liberté provisoire et les reports qu’il essuie, le directeur de cabinet du chef de l’État n’entend pas se laisser abattre. Il préfère jouer la carte de l’optimisme, déclarant sa foi en Dieu et en la justice. « La défense se montre sereine et ne veut pas déduire des comportements malveillants », écrit Actualite.cd.
Depuis sa cellule à la prison centrale de Makala, « Vital Kamerhe remercie les avocats, journalistes, membres de l’UNC et sa famille biologique qui militent pour sa libération », titre quant à lui Cas-info.
une justice juste. n’est peut au grand jamais condamné un prévenu qui son dossier est vide et sans motif valable.
jeunesse congolaise debout!!!
Commentaire *Qu’on laisse libre notre vk