L’article 64 de l’actuelle constitution de la RDC divise la classe politique congolaise. Il y a une polémique autour de son interprétation. Selon leur obédience, les uns préfèrent l’alinéa premier, les autres l’alinéa second.
Les élections ne suffisent pas pour dire démocratie
En RDC, les députés provinciaux vont élire 21 gouverneurs et leurs adjoints le 26 mars pour diriger les nouvelles provinces démembrées en 2015. « Un retour à la légalité » qui ne signifie pas pour autant un retour à légitimité, puisque les électeurs des gouverneurs sont hors-mandat, sans légitimité, eux aussi.
Et si Jean-Pierre Bemba était libéré aujourd’hui ?
Le verdict de la CPI dans le procès Jean-Pierre Bemba est attendu aujourd’hui. Sera-t-il libéré ou condamné ? Suspense.
La démocratie mise à mal par les arrestations arbitraires
En ce moment où la RDC a besoin de paix et d’une cohésion nationale plus importante, les services de sécurité s’acharnent sur les opposants politiques, les défenseurs des droits humains ainsi que toute personne qui prône l’alternance politique démocratique et qui exerce son droit à la liberté d’expression.
Élections 2016 : Évitons le tribalisme
« Mwanetu », « Mpangi na betu », « Mwana mboka », « mutoto wetu ». Ces quatre courtes expressions disent toutes la même chose (notre fils), mais en quatre langues différentes. Quatre langues qui déterminent les quatre clivages sociaux et politiques du pays. Elles montrent à elles seules combien la société congolaise est divisée. Le tribalisme est tellement ancré chez les congolais qu’aucun candidat aux élections ne peut s’imaginer gagner dans une province dont il n’est pas originaire.
RDC : Dialoguer, « sportivement » ?
Le dialogue annoncé par le président de la République tarde à se concrétiser au pays. Les sportifs commencent aussi à s’en mêler. Un dirigeant sportif proche de la majorité présidentielle pousse son club à soutenir ce dialogue. À l’inverse, celui ayant des affinités avec l’opposition est tout bonnement contre.
Qu’est-il advenu de la marque Moïse Katumbi ?
Les faits et gestes par lesquels le dernier gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi a habitué la population à le reconnaître, disparaissent progressivement de la ville de Lubumbashi. Est-ce pour le punir de son passage à l’opposition ?
Élections des gouverneurs : l’exclusion des candidats de l’opposition
Apparemment, la Ceni est décidée à ne jamais racheter ses erreurs passées. Elle ne cesse de louper les occasions de gagner la confiance de la population.