Lors de la campagne électorale en novembre et décembre derniers, Félix Tshisekedi avait fait plusieurs promesses pour convaincre la population à voter pour lui. Et depuis le 24 janvier 2019, il est officiellement le cinquième président de la République démocratique du Congo.
Voyons quelques-unes de ses promesses de campagne qu’on devra suivre de près. Certaines sont à inscrire dans un temps relativement long pour en constater le niveau de réalisation, d’autres par contre devraient être mises en application, selon Félix lui-même, une fois élu président.
1. Fermer les cachots clandestins
« Ça sera ma première mesure », avait déclaré Félix Tshisekedi dans un entretien avec le journaliste Christian Lusakueno à la radio Top Congo. Pour lui, ces cachots de l’Agence nationale des renseignements et de la Demiap, (branche armée du renseignement), ne servaient essentiellement qu’à la détention des opposants à l’ancien régime.
Par là, Félix Tshisekedi revenait implicitement sur une autre de ses promesses, à savoir : la libération de tous les prisonniers politiques.
2. Promouvoir la femme dans la société
Il faudra peut-être s’attendre à voir des femmes occuper les ministères de souveraineté, ou tout au moins des postes importants au sein du gouvernement et de l’administration publique. Félix Tshisekedi s’était engagé à promouvoir la femme dans la société un certain 4 décembre 2018 à Caritas Kinshasa devant les femmes de son parti, UDPS et de l’UNC, parti de son allié vital Kamerhe.
Dans la foulée, l’actuel président avait également promis d’éradiquer les mariages précoces même dans les coins les plus reculés du pays.
3. Combattre la corruption
« Une fois élu, je ferai de la lutte contre la corruption mon cheval de bataille », avait déclaré celui qui, à l’époque, n’était encore qu’un candidat président de la République, lors de la présentation de son programme à l’hôtel Béatrice, le 16 août 2018.
La corruption fait perdre des milliers d’argent au Trésor public, avait reconnu le fils du sphinx de Limete. Selon lui, il faudra une politique efficiente et efficace pour la combattre afin de ramener en dix ans le budget national de 5 à 86 milliards de dollars américains.
4. Rehausser le niveau de vie du Congolais moyen
Ce n’est pas pour rien que le programme de Félix s’intitulait : « Vaincre la faim ». Il a dit : « Il nous faut bâtir un pays plus beau, une nation sans pauvreté. Lutter contre la pauvreté le plus vite possible, ce sera la grande cause nationale ». Félix Tshisekedi a promis de faire bondir le revenu annuel moyen du Congolais de 458 à 4 288 USD, soit 11,75 USD par jour au lieu de 1, 25 selon l’actuel revenu moyen journalier du Congolais. La croissance économique devra par conséquent être de 25% en moyenne par an.
5. Promouvoir une société congolaise unie
Avait-il ou non anticipé la situation actuelle ? Une chose est sûre : après l’élection de Félix Tshisekedi à la tête de l’Etat, les fissures tribales se sont amplifiées dans la société congolaise. À lui de faire de son mieux pour être le président de « tous les Congolais » comme il l’a dit. Beaucoup de scanners, surtout dans cette phase de nomination, seront sans doute mis en marche pour analyser à la loupe chaque liste des heureux promus et voir si oui ou non la méritocratie et l’équilibre géopolitique sont respectés.
6. Réajustement de la loi électorale
Quoiqu’ayant félicité la Ceni et son président Corneille Nangaa pour le travail abattu, le nouveau président a tout de même reconnu dans son discours d’investiture, quelques faiblesses qui caractérisent l’actuelle loi électorale. Celles-ci devraient être redressées pour rendre le processus électoral futur plus crédible et transparent. Ne soyez donc pas surpris de voir l’actuelle loi électorale être modifiée.
Cela dit, Monsieur le président, le peuple vous observe et ne cessera de vous rappeler partout et à tout moment la fameuse phrase de vos sympathisants : « Papa alobaki, le peuple d’abord », (Votre père a dit, le peuple d’abord).
Que tout ce la alors soit realise et qu’il ns oubli pas la vie social des millitaires
Pour moi je propose une solution pour en finir avec les kuluna bien que cela ne consiste pas notre sujet.
Je propose qu’on réserve 30 0000 hectares dans la foret équatoriale qui soit clôturé et construit , où on va commencé a envoyé tout les kuluna pour les travaux forcé de champ , c’est parmi les solutions
ATTENDONS VOIR!
Serait mieux si le président pourait faire appel aux sociètés occidentales afin d’éradiquer le chomage. Voilà ce que le peuple attend.