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Que veut le Botswana à Joseph Kabila ?

On a cru que c’était fini… Ces voix rares d’Etats africains qui appellent un chef d’Etat à quitter le pouvoir. Mais non. Le Botswana, même en changeant de chef d’Etat, revient à la charge. Pour ce pays, Joseph Kabila dont le dernier mandat à la tête de la RDC a expiré en 2016, devrait quitter le pouvoir.

« Le Botswana ne lâche pas Joseph Kabila, son nouveau président l’appelle à « ne pas tenter de revenir au pouvoir » », titre Cas-Info, pour résumer la situation. Rien ne va donc, entre Joseph Kabila et le Botswana.  « Rebelote ! », s’exclame le site « même après le départ du très collant Ian Khama ».

« Le nouveau président du Botwsana presse Kabila », écrit Politico qui met en exergue cette phrase qui fait mouche, prononcée par le président botswanais : « La tragédie en RDC est que son président est resté au pouvoir plus longtemps qu’il ne le fallait, et il y a énormément d’agitations. » Le Botswana « s’est attaqué » au président Kabila, note le média congolais, dénonçant « l’attitude néfaste » du président Kabila dans la crise qui secoue la RDC.

Le président Kabila à nouveau tancé

Le Botswana « tance de nouveau » le président Kabila, insiste Mediacongo, un site d’information congolais. Pas de commune mesure avec d’autres pays plutôt prudents, « évitant de critiquer ouvertement le président Kabila », écrit le média. Avant d’expliquer que le Botswana « n’a jamais eu la langue de bois sur l’actualité politique » en RDC et qu’il reste à ce jour, « le seul à avoir ouvertement critiqué Joseph Kabila ».

C’est ce caractère rare qui intéresse, dans un autre article, Cas-Info interroge : « SADC, l’Afrique qui hausse le ton ? » Et comme poser une question, c’est y répondre, Cas-Info avance : « Au sein de la SADC, le champion du franc parler contre le président Kabila est sans aucun doute le Botswana. » Mais c’est sans oublier de noter, tout de même, « les envies du successeur de Dos Santos de retrouver un voisin beaucoup plus stable ».

Des pressions sur Kabila pour « un véritable engagement »

« Le président Kabila semble de plus en plus isolé au sein de la sous-région », écrit RFI. Mais continue la radio internationale, « plusieurs organisations de défense des droits de l’homme appellent les pays de la SADC à plus de fermeté vis-à-vis de Kinshasa ». Une capitale congolaise où la SADC a finalement installé son bureau de liaison après « des semaines d’attentes », peut-on lire sur le média français.

Lors de cette déclaration très commentée dans les médias, le président botswanais a salué, toutefois, l’engagement du président Kabila « à ne pas se présenter aux prochaines élections. Ce qui est très encourageant », rapporte Jeune Afrique qui insiste, par ailleurs, sur ce « véritable engagement ».

 


Vous pouvez lire aussi : Des raisons qui empêchent Kabila de quitter le pouvoir

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Les commentaires récents (5)

  1. Nous en sommes tous sûrs et touchés peu importe les encouragements des proches de Joseph qui me semblent à mon humble avis poison retardif, que le grand actuel problème au Congo Kinshasa c’est Joseph K. Il est, et sa bande, la source, de toutes sortes de misères que subissent aujourd’hui le peuple congolais. Les dirigeants Botwanais ont vite compris la comédie au Congo Kinshasa et n’ont pas sûrement voulu se faire de Judas pour livrer le Congo tout entier à cause d’une troupe des gens égoïstes et zombies. Comme les autres dirigeants africains assoiffés du pouvoir le font. Et c’est une opprobre pour J.Kabila de pas quitter librement le pouvoir, qui, pour lui est devenu un bien familial. Et tous ses actes (J.K) montrent ses origines.

  2. Bjr a tous moi je voi que probleme de la nationalite ne fait pas parti d’opinions de Moïse.Si ns voyons bien est c’est que toutes la nationalites des membres politique des soldats qui ont de grande poste generaux …. ainsi de suite .sont -ils vraiment des Congolais