article comment count is: 1

[Webocratie]#CongoFautEbonga : le mouvement du contrôle citoyen

« Congo eko bonga te » (ce pays ne se relèvera jamais), « mboka oyo, faut to teka ngo kaka » (vendons ce pays) Des expressions dévalorisantes sur la RDC ne sont plus à compter. Par contre, opposés à de telles idées négatives sur le pays, les internautes congolais ont lancé ce hashtag : #CongoFautEbonga (le Congo se relèvera !).            

Sharufa Amisi, n’est pas qu’influenceuse. C’est elle qui a lancé cette « campagne » #CongoFautEbonga. Mais elle ne se contente pas de ce hashtag qui résonne bien à l’oreille. Avec d’autres tweetos, ils se sont mobilisés pour passer du virtuel au réel. T-shirts estampillés #CongoFautEbonga, descentes sur le terrain… ce mouvement de la redevabilité draine déjà du monde.

Inutile de vous rappeler les problèmes que nous vivons avec les sauts-de-mouton qui, finalement, créent des sauts d’humeurs à Kinshasa. Pour exiger un audit sur l’exécution des travaux des sauts-de-mouton, ils ont lancé une pétition en ligne.

Si vous voulez soutenir cette pétition, merci de cliquer ici.

Pour mieux comprendre la raison d’être de ce mouvement, je vous donne une petite explication. C’est un mouvement qui prône le sens de la redevabilité. Cela veut dire : rendre compte à la population de la gestion de la chose publique.

Il n’y a pas que les sauts-de-mouton qui sont dans le viseur de ce ras-le-bol des internautes congolais. Il y a plein d’autres problèmes. Exemple : les inondations dans la commune de Nd’jili.

Ici, il s’agit d’une vidéo sensibilisant sur les valeurs citoyennes : ne pas jeter les ordures dans la rue, ne pas brosser ses dents dans la rue, ne pas voler…

Pour les entrepreneurs, #CongoFautEbonga, c’est consommer congolais.

Pendant qu’on y est, cette initiative #CongoFautEbonga peut être reproduite dans nos provinces. Comme ça on peut avoir #KinFautEbonga, #GomaFautEbonga, #MbujiMayiFautEbonga…

Nous avons longtemps crié « l’Etat  atalela biso likambo oyo », mais nous n’avons pas eu gain de cause jusqu’à présent. Il est temps que le peuple soit plus exigeant et plus regardant à l’égard de ceux qui nous gouvernent. La population doit être la première à incarner le changement qu’elle veut voir. Car, à force de « djalelo », nous avons fait des dictateurs qui se sont servis de nous comme brochettes pour assouvir leur boulimie de pouvoir. Changeons de tact, #CongoFautEbonga

 

Est-ce que vous avez trouvé cet article utile?

Partagez-nous votre opinion

Les commentaires récents (1)