Nous assistons aujourd’hui à une forte intolérance entre Congolais tant sur les réseaux sociaux que dans la vie réelle. Des gens qui refusent à d’autres le droit d’exprimer leur opinion. L’intolérance a atteint des proportions telles que certains Congolais ont carrément renoncé à s’exprimer de peur de recevoir en retour toute sorte d’insultes.
En RDC, plusieurs discussions tournent autour de la politique, particulièrement autour des hommes politiques. Chaque internaute a au moins un leader ou un parti politique qu’il soutient. Et il voudrait que tout le monde voie les choses comme lui. Personne n’accepte la critique. Pourtant, « si la liberté d’expression se limite aux idées qui nous conviennent, ce n’est pas la liberté d’expression », dixit le célèbre professeur Noam Chomsky.
L’intolérance de ceux qui sont au pouvoir
Les dirigeants et les partisans du pouvoir en place, qui pourtant ont passé beaucoup de temps dans l’opposition, ne supportent pas les critiques contre leur gouvernance. Pourtant, celui qui dirige actuellement la RDC, vient d’un grand et vieux parti politique qui a longtemps combattu pour la démocratie et l’amélioration des conditions de vie des Congolais.
Dommage que ceux qui réclamaient le respect des principes démocratiques hier soient ceux qui les combattent aujourd’hui, en refusant toute critique contre leur régime. Il suffit de faire la moindre critique au pouvoir en place, pour être attaqué sur les réseaux sociaux.
L’intolérance des leaders et des partisans de l’opposition
De leur côté, les leaders et les partisans de l’opposition contre le régime actuel refusent catégoriquement que l’on félicite ou encourage le pouvoir en place. Si vous dénoncez le mal de ce régime, ils vous applaudissent, mais si seulement vous osez dire le bien du régime, les mêmes personnes vous traitent de tous les noms.
Le comble est que cela se fait avec beaucoup d’intolérance et de violence. Être opposants est un droit, mais cela ne signifie pas qu’il faut fermer les yeux sur ce qui fonctionne bien, pour les ouvrir grandement uniquement là où rien ne marche.
Autant les leaders et les partisans de l’opposition ont le droit de dire tout haut ce qui ne marche pas, autant ceux qui soutiennent le pouvoir en place ont le droit et la liberté de l’applaudir. Le fait que vous soyez opposant ne signifie pas qu’il faut tout condamner. Et vous n’êtes pas obligé de tout défendre parce que vous êtes de la majorité. Le militantisme aveugle est l’un des obstacles majeurs à la liberté d’expression.
Nous devons être tolérants les uns envers les autres. Soyons disposés à accepter la contradiction.
Jean Pierre makolo et c’est sont les médias sociaux qui devraient recadrées les deux camps pour la tolérance et comme elles au départ, elles ont déjà coûté du miel de quelqu’un. Il peut appeler ce qui est rouge, c’est blanc. Voilà, là où il y a le problème. Mêmes des mauvaises Interventions à leur radio, il laisse passer ça, parce qu’il est payé.