Des proches du président Félix Tshisekedi sont morts de Covid-19 et non d’empoisonnement. Le porte-parole du président de la RDC, Kasongo Mwema, a coupé court aux rumeurs devenues persistantes.
« “Y’a pas d’empoisonnement à la présidence“, dément le porte-parole de Félix Tshisekedi », titre Politico, en reprenant le démenti du chef de l’Etat.
Aucune trace de poison à la présidence, selon Kasongo Mwema
Kasongo Mwema Yamba Yamba intervenait le 29 mai dans le journal télévisé de la RTNC à 20 heures. Il a affirmé que la plupart des décès à la présidence sont dus à la Covid-19, note Politico. Il précise qu’« aucune trace de poison n’aurait été détectée quelque part, jusque là au sein du bâtiment de la présidence et encore moins dans les analyses des corps décédés ».
« Yamba Yamba dément l’empoisonnement », titre aussi Info Congo.net. Ce média indique que le porte-parole du président a soutenu mordicus, que les morts qui se multiplient dans l’entourage du président (trois au cours de la dernière semaine), n’ont rien à voir avec les rumeurs qui circulent sur la toile. « Qui a détecté, quand et par quel moyen ? » le poison à la présidence, a-t-il réagi à une question de la présentatrice du journal télévisé sur la RTNC.
Au même moment, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Martin Fayulu, a dénoncé la banalisation des morts au Congo. Dans une formule moins précise, Cas-info titre à propos : « Martin Fayulu exige la transparence dans les enquêtes. »
Banalisation de la mort
Sans indiquer de quels morts précisément, ce média explique que l’opposant déplore la désacralisation de la vie humaine. Ainsi appelle-t-il à s’indigner, et à une « plus grande transparence dans toutes les enquêtes en cours, y compris celle concernant le juge Raphaël Yanyi, président du tribunal de grande instance qui instruisait le procès dit des 100 jours », écrit Cas-info.
« Martin Fayulu indigné par des morts suspectes qui sont devenues monnaie courante et banales », pointe pour sa part, Politico, dans un autre article. Cette fois, le média n’établit pas de lien direct avec les morts dans l’entourage du président de la République. Même si, entre-temps, les mots de l’opposant ont une forte résonnance.
L’opposant déplore les morts dans les Kivu, et même celle du juge du dossier de détournement de fonds imputés à Kamerhe. « Martin Fayulu estime que ces décès […] sont devenus monnaie courante du fait de l’absence de l’État… », écrit Politico.
Dieu merci