Encore une fois, la RDC parle d’argent détourné, alors que l’affaire dit de « 100 jours » dans laquelle Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Tshisekedi, a été condamné pour détournement, n’a pas dit son dernier mot. Cette fois, ce sont de hauts fonctionnaires ou ministres qui sont visés par des démarches judiciaires bruyantes.
« Remboursez SVP ! », lance Le Phare, journal de Kinshasa, dans un « message aux pilleurs ». « La blague a trop duré », note le média qui explique qu’enfin, 60 ans après, les Congolais se lèvent pour dénoncer « le mal qui les prive aujourd’hui du droit d’être eux-mêmes, d’être les seuls maîtres de leurs terres » dans ce « pays de l’ailleurs », déplore Le Phare.
Forts du soutien du président Félix Tshisekedi, qui a mis fin au régime des privilèges en matières douanière et fiscale, explique le média, les organes chargés du contrôle se sont mis au travail. Ce sont l’inspection générale des finances et les parquets engagés contre le détournement des milliards des dollars qui « tendent la main » à la RDC. Cette action, insiste le média, « devrait bénéficier du soutien de tous » les Congolais.
Des fonds Covid-19 détournés
« 27 millions USD alloués à la lutte contre le Covid-19 : l’IGF atteste le détournement des fonds et transfère le dossier en justice », titre La Prospérité, un autre média de Kinshasa.
D’après l’inspecteur général des finances, écrit La Prospérité, les enquêtes diligentées par son service font état du détournement de 27 millions de dollars américains débloqués par le gouvernement de la République. Des fonds alloués à la lutte contre la pandémie de coronavirus et [au] compte général de l’Etat au niveau de la Banque Centrale du Congo (BCC). « Cette nouvelle suscite donc la panique au sein du ministère de la Santé accusé d’une gestion calamiteuse et opaque d’une somme astronomique », commente le média.
« Deogratias Mutombo et Eteni Longondo dans le viseur de la justice », titre pour sa part Le Potentiel.
Dans un rapport accablant, écrit Le Potentiel, l’Inspection générale des finances (IGF) vient de frapper un grand coup dans la fourmilière. Il fulmine contre les compensations « fantaisistes » et des exonérations « injustifiées » qui ont massivement élu domicile dans les finances publiques. Les résultats de ses huit premières enquêtes mettent sur la ligne de mire certains « gros poissons », dont le gouverneur de la BCC, le ministre de la Santé et le secrétaire technique de la riposte à la Covid-19. La justice pourra se saisir de ces dossiers, tout ayant été dévoilé au grand jour un pan de leurs conclusions.
Des soupçons sur Mutombo, les proches de Yav crient à l’acharnement
Pour sa part, Politico propose, dans un décryptage, « les dessous d’une affaire à 100 millions USD », dans un autre dossier qui implique le même gouverneur de la Banque centrale et cette fois l’ancien ministre des Finances Henry Yav. De l’argent payé, en 2015, par une société minière privée, et qui aurait atterri dans un compte privé à l’étranger, explique le média.
Monsieur Mutombo est ainsi soupçonné d’avoir « utilisé abusivement les fonds de 100 millions de dollars dans des prêts aux privés, qui lui auraient personnellement généré des plus valus. Une version que l’intéressé aurait totalement démentie durant son audition », écrit Politico. Et d’ajouter, en ce qui concerne Henry Yav, que ses proches déplorent « un acharnement de l’inspection de la police des parquets qui persiste à fouiner toujours dans un dossier pourtant traçable. Selon un cadre de la DGI cité par Ouragan FM, le dossier est ‘’clean’’ parce que cet argent a permis au gouvernement de financer les élections et d’autres charges de l’État », précise Politico.
Je ne suis pas un policitien et, je ne le serai jamais. Mais je dis simplement, que le jugement rendu pour le compte de Vital kamerhe est bidon ce monsieur est innocent on se bat, sur les termes qui sont clairs où sont les preuves qui démontrent que l’argent est sur son compte?
Détournement intellectuel c’est déplorable