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[Revue de presse] Quand l’affaire nationalité de Moïse Katumbi refait surface

Ridicule, affaire « loufoque », réagissent certains proches de Moïse Katumbi pendant que les adversaires de l’opposant jubilent à l’idée de le voir écarté de la course à la présidence de la RDC. Les démêlées judiciaires de l’ancien gouverneur du Katanga n’en finissent pas. Bien plus, sa nationalité pose désormais problème en RDC. Retour sur les grands titres de la semaine sur le web.

Dans un article qui a interrogé les proches de l’opposant, Jeune Afrique annonce que Moïse Katumbi a eu la nationalité italienne entre 2000 et 2017. Ce qui, au regard de la Constitution congolaise qui consacre une nationalité unique et « exclusive », place l’opposant dans une situation d’illégalité. RFI titre à ce propos : « Son ancienne nationalité italienne, l’épine dans le pied de Katumbi. »

« Cela revient à dire qu’il avait encore la citoyenneté italienne quand il a annoncé son intention d’être candidat à la présidentielle qui devait avoir lieu en 2016 », explique RFI. Mais pour son porte-parole, Olivier Kamitatu, rapporte le média français, « il n’y a pas de double nationalité au Congo. Moïse Katumbi est Congolais. Le procureur général de la République a saisi le premier président de la Cour suprême de justice pour fixer le dossier des mercenaires et il reconnaît, dans ce courrier, que Moïse Katumbi est Congolais. Voilà qui clôt ce débat ».

Politico constate aussi que « la justice de la RDC atteste que Moïse Katumbi est Congolais ». Ce média explique que l’opposant a renoncé en 2017 à sa nationalité italienne et que « la justice congolaise est formelle : Katumbi est Congolais ». Le journal s’appuie sur la requête du procureur qui le poursuit dans l’affaire des mercenaires. Et d’ajouter : « La Constitution congolaise, qui fixe les conditions de candidature à la présidence de la République à son article 75, exige simplement aux challenger d’être ‘’Congolais’’ au moment de la candidature. »

Vers la disqualification de Moïse Katumbi de la présidentielle ?

Le procureur, qui présente dans sa requête Katumbi comme « Congolais né à Lubumbashi », explique le site Cas-Info, remet « ainsi en cause l’offensive du pouvoir sur ce thème sensible », celui de la nationalité de l’opposant. Le média y voit même un « dédouanement » opéré par un gardien de la loi au niveau si élevé de l’État que les katumbistes n’ont pas voulu laisser passer. Sur quoi rebondit le porte-parole de l’opposant, Olivier Kamitatu, qui – ironique – se demande « si Katumbi n’était Congolais que ‘’lorsqu’il faut le condamner’’ et Italien ‘’lorsqu’il faut l’exclure du scrutin présidentiel’’ ? »

Voilà qui suscite l’interrogation de La Prospérité un autre journal de Kinshasa : « Jusqu’où irait Katumbi ? » Ce média estime que l’opposant passe par un « difficile chemin de croix ». Pour Le Phare, l’affaire nationalité de Katumbi constitue peut-être un départ pour des élections non-apaisées en RDC. « La pré-campagne électorale se passe mal », écrit ce journal, avant d’interpeller : « Stop aux discours incendiaires, [aux] injures et [aux] quolibets. »

 


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Les commentaires récents (4)

  1. De toutes façons,qu’il soit Italien,Jupiterien ou Martien,c’est Katumbi que la majorité des Congolais attend pour prendre les rennes du pays en décembre!

  2. où le pouvoir en place veut en venir avec ses histoires,hier katumbi était congolais quand il était poursuivi, et aujourd’hui il est devenu italien?????? tout cela montre la peur qu’à le pouvoir en place vis-à-vis de cet homme

  3. Katumbi joue au malin. Il veut se faire passer pour le borgne chez les aveugles. Je me fiches qu’il soit président ou pas, qu’il soit crédible point barre.