Le jeudi 19 juillet, Joseph Kabila s’est exprimé sur l’état de la nation. Très attendu par les citoyens et les politiciens tant de la majorité que de l’opposition, le discours du chef de l’Etat n’a pas répondu aux attentes de la majorité de la population. Les blogueurs ont analysé pour vous ce discours et reviennent également sur les sempiternels maux et espoirs qui caractérisent au quotidien la société congolaise.
Déception ou espoir après le discours du président Kabila ?
Beaucoup parmi les Congolais se disent déçus après le discours sur l’état de la nation prononcé le jeudi 19 juillet par Joseph Kabila, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès. Ce speech, aux allures de bilan de ses 17 ans de règne, est interprété différemment par les Congolais. Pour les uns, il s’agit d’une annonce à peine voilée de l’alternance pacifique à l’issue des élections prévues le 23 décembre de l’année en cours. Par contre pour les autres, Joseph Kabila n’a fait que redire les mêmes choses qu’il a toujours dites, et donc pas de quoi rassurer sur son avenir politique et sur l’alternance tant attendue. Vous pouvez relire l’analyse du discours du chef de l’Etat en cliquant sur ce lien.
« Je ne serai pas candidat », une phrase qui a manqué dans le discours de Kabila
Le discours du chef de l’Etat n’a pas levé l’équivoque sur son éventuelle candidature pour un troisième mandat. Pas plus qu’il n’a fait allusion aux mesures de décrispation politique telles que prévues dans l’accord de la Saint-Sylvestre, notamment en ce qui concerne la libération des prisonniers politiques dits emblématiques. Une autre promesse non tenue est à lire ici.
Encore des doutes sur la fiabilité de la machine à voter
À moins de six mois de la tenue des élections, le débat autour de l’utilisation ou non de la machine à voter est loin de se terminer. Cette fois, la polémique vient de l’intérieur même de la Céni. Un des techniciens de cette institution, explique sous anonymat que tout bon programmeur peut modifier, comme bon lui semble, les données du système d’exploitation d’une machine à voter. Comment est-ce possible ? Découvrez la réponse en lisant cet article..
RDC-Centrafrique : la Cour pénale spéciale appelée à corriger le travail de la CPI
Jean-Pierre Bemba a été plébiscité par les membres de son parti comme candidat à la présidentielle de 2018. Il est également reconduit à la tête de ce même parti (Mouvement de libération du Congo) pour cinq ans. C’est après avoir été acquitté par la CPI malgré les crimes de ses troupes en Centrafrique entre 2002 et 2003. À Bangui, on invite la Cour pénale spéciale à corriger le travail de la CPI. Retour sur les réactions des Centrafricains sur l’acquittement de Jean-Pierre Bemba dans ce billet.
Francine Muyumba a perdu de nombreux followers sur Twitter
Muyumba a fait l’objet de critiques acerbes après que son compte Twitter ait enregistré une perte spectaculaire d’abonnés. De 1 200 000 followers il y a quelques mois, elle n’en compte plus désormais que 280 000. La présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse n’est pourtant pas la seule à avoir subi ce sort. Même le pape François, Jack Dorsey et bien d’autres personnalités, ont également perdu des followers sur Twitter. Lisez notre webocratie pour en savoir plus.
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- Lettre ouverte au président Kabila
- Un technicien de la Céni s’inquiète de la machine à voter
- RDC – Centrafrique : les errements de la Cour pénale internationale
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