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Top 10 des politiciens congolais les plus instables en 2017

Si le trophée du politicien congolais le plus instable devait être décerné au cours de l’année 2017, savez-vous à quel acteur devrait-il revenir? Plusieurs noms sont revenus à maintes reprises dans la bouche des compatriotes interrogés. Voici ici la liste des 10 personnalités les plus citées. Cette présentation n’est pas exhaustive et est classée par ordre alphabétique.

Adolph Muzito, « très critique mais pas modèle » !

Depuis son éviction de la primature, l’ancien Premier ministre devenu « pamphlétaire », scrute et critique sans complaisance le gouvernement, ses méthodes économiques et de gestion. Il n’a pas été vu comme gentil envers ses successeurs, pourtant son bilan, certains Congolais ne le trouvent pas meilleur.

Aggée Matembo Toto, « prêt à tout au nom de l’argent »

Il est le vice-ministre des Affaires étrangères. Certains Katangais voient beaucoup plus sa « déloyauté » envers feu Charles Mwando, le président de l’Unadef, parti membre du regroupement de sept frondeurs exclus de la majorité au pouvoir et que le ministre Aggée a dédoublé, devenant ainsi le chef de la dissidence de l’Unadef. Il est donc devenu un « traître ».

Bruno Tshibala, « Premier ministre protocolaire » !

Il s’agit là de l’homme qui murmurait à l’oreille de l’opposant historique Etienne Tshisekedi, décédé en février 2017. De la prison où il est entré comme opposant, il est sorti pour devenir chef du gouvernement alors qu’il venait d’être exclu de son parti UDPS. Certains le voient comme manipulé, servant à déstabiliser son ancien parti dont il revendique le leadership.

Gabriel Kyungu, « Susceptible d’abandonner l’opposition »

Chevronné de la politique congolaise, ce « baba wa Katanga » (père du Katanga) semble renseigner que l’homme va où l’amènent ses intérêts. Autrefois cacique de la majorité présidentielle, il est passé à l’opposition pro-Katumbi à travers le G7. Mais son retour dans sa plateforme d’antan n’étonnerait personne. Certains le soupçonnent même d’entretenir « des contacts informels » avec le pouvoir, à l’instar de sa récente rencontre avec le président du CNSA, Joseph Olengankoy.

Henry Thomas Lokondo, « opposant au sein de la MP »

Député de la majorité présidentielle (MP), il s’oppose farouchement aux initiatives de sa famille politique. Disant haut ce qui se dit tout bas, il suscite cependant des questionnements sur le risque de duplicité. D’aucuns estiment que c’est le rôle qu’on lui a donné de jouer dans la majorité présidentielle pour montrer un semblant de démocratie interne.

Jean-Claude Masangu, « plus technocrate que politicien »

Désigné président de l’Union pour le développement Congo (UDCO) en remplacement de feu le ministre Banza Mukalay, il n’a pas eu la tâche facile. Destitué de son poste, il s’accroche puis démissionne. Reconduit à la tête du parti, il décline l’offre. D’où le doute de certains Katangais sur le positionnement de cet « excellent » ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo.

Joseph Olengankoy, le « confusionniste au vrai sens du mot »

Virage à 180°. Lui qui présentait naguère Kabila comme le « microbe » de la démocratie, s’est retrouvé à le défendre. L’homme est devenu le président du Conseil de suivi de la transition, dribblant l’UDPS attendue au poste. Il a dédoublé, en plus, le Rassemblement de l’opposition. On le croit « acheté » par le pouvoir.

Justin Bitakwira, « opposant pro-Kabila »

Le ministre du Développement rural, transfuge du parti de Vital Kamerhe, UNC, serait « tout sauf un opposant ». Il a des déclarations parfois étonnantes et péremptoires.

Raphaël Katebe, « l’inconstant idéologique »

C’est ce demi-frère (non, frère, en bon africain !) à Moïse Katumbi, que certains voient comme « un hypocrite ». Il s’allie au pouvoir, contre son frère pour défendre une promesse de « marché de logements sociaux » à Kinshasa.

Vital Kamerhe, « il a l’esprit d’opposant, le cœur à la MP ! » 

Kamerhe semble avoir perdu un peu de son succès auprès de certains Congolais, pour avoir été vu comme doux envers Kabila, ou son chargé de la déstabilisation. On l’a vu au gouvernement, où il a perdu son ami et ministre du Budget Kangudia qui a refusé de démissionner à la demande de son parti l’UNC.

 


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Les commentaires récents (7)

  1. nous voulons les changements est le changement c’est le n•4 Martin fayulu le choix du peuple congolais rien à débattre.

  2. C’est une réalité car la plus part de ces politiciens ne penchent que sur leurs intérêts en lieu et place de la population qui couprissent dans la misère. C’est décevant.

  3. C’est article est trop partisan. Tout politicien congolais est instable même celui qui passe être le plus populaire au pays l’est aussi